Un jardin exceptionnel
Au cœur de notre domaine, se trouve un jardin ancien, plein de caractère et d’histoire, qui dégage un charme irrésistible et un petit côté mystérieux. C’est un espace vaste et inspirant qui a captivé l’imagination de nombreux artistes au fil des années.
Le jardin de la Villa Gaïa
Hôtel de charme et jardins
Ce jardin se compose d’un parc boisé, d’un potager vivant, d’une fontaine qui murmure des histoires anciennes, d’un bassin où les reflets dansent, d’une oliveraie, des traces d’un ancien vignoble et même d’une vieille serre en attente de restauration. Tous ces éléments racontent leur propre histoire et ajoutent à la richesse de ce lieu.
Notre projet de créer un jardin-école pour la préservation du patrimoine et de la biodiversité est en train de germer ici. Nous voulons redonner vie à ce jardin tout en préservant son histoire et en encourageant la nature à reprendre ses droits. Cela commence par la restauration de l’ancienne Serre Victorienne construite en 1920 par la Famille Burle qui avaient acquis la propriété à son retour du Mexique après y avoir fait fortune
La restauration de la serre
Elle a été confiée Pâris Dariel, habitué à travailler sur des bâtiments histoiriques. Elle a commencée par un démontage minutieux des différents éléments de la construction et une mise a nu de la structure avant de procéder au réparations.
Cette restauration de cet élèment architectural a été possible grâce au soutien financier de l’Europe et de la Région Sud. Nous remercions le Groupement d’Action Local du pays dignois pour son acompagnement et la Fondation du Patrimoine pour l’intérêt qu’elle porte à ce projet.
Un lieu d’inspiration
L’ancien vignoble revivra, la vieille serre retrouvera une nouvelle jeunesse et les jardins potagers deviendront un lieu d’apprentissage dynamique pour les jeunes générations. C’est un projet qui vise à mélanger le passé et l’avenir, tout en s’engageant pour une nature durable.
Ce jardin n’est pas seulement un lieu d’inspiration, mais aussi un refuge pour la faune locale. De nombreux oiseaux y ont élu domicile, et une variété d’animaux y trouvent un abri, créant un écosystème riche et diversifié.
Mille et une fleurs
Ce jardin a une âme jeune et dynamique. Il est l’endroit où l’histoire rencontre l’innovation, et où le patrimoine se marie avec la nature. Il est un lieu pour les esprits curieux, les jeunes artistes et les amoureux de la biodiversité. Il évolue pour répondre aux besoins d’aujourd’hui tout en préservant les trésors du passé, et cela fait de lui un lieu particulièrement spécial dans notre domaine.
En savoir encore plus sur l'histoire du jardin
Le site est à l’emplacement de l’ancien péage qui contrôlait la route de Gaubert au moyen-âge et s’étend sur environ 3 hectares de terrain.
Le bâtiment, restauré une première fois en 1730 est entourée de jardins et de terres agricoles. Le domaine a appartenu à de nombreux propriétaires au cours des derniers siècles. Parmi eux, le Marquis du Pillot, garde général des forêts qui participa avec Prosper Demontzey au reboisement de 1868 et à qui l’on doit la plantation de nombreux arbres dans le parc.
L’arboretum
L’arboretum mis en place par le Marquis comprend de nombreux sujets dont certains sont maintenant de grande taille : Cèdres du Liban et de l’Atlas, Séquoia, Erable sycomores, platanes, tilleuls à grandes et petites feuilles, cyprés Gordon, cyprès d’Italie, Pin maritime, thuya, Frêne à fleur, Chênes pédonculés, arbousier etc…
Les anciens propriétaires
De nombreux propriétaires se succèdent au cours des dernières décennies. A l’âge de 24 ans, Lucien Burle quitte la France pour le Mexique où il fait fortune. Il revient au pays en 1891 et acquiert la propriété en 1905 pour en faire sa résidence d’été à la campagne. Il s’y installe avec son épouse et ses deux fils Miguel et Marcel. Lucien et Jeanne Burle reçoivent souvent leur ami, Maurel. C’est à eux que l’on doit des plans et l’aménagement du parc tel qu’il est actuellement avec ses allées, la fontaine en tuff, son bassin et ses gloriettes ainsi que la construction d’une serre adossée qui présente un intérêt tout particulier.
La serre est située dans le bas de la propriété à l’angle de la route de Gaubert et l’ancienne voie impériale, probablement là ou se situait l’ancien péage. C’est une « serre adossée » à un épais mur de 5 mètres de hauteur et 15 de long environ. Ce mur en pierre enduite, exposé au soleil, emmagasine la chaleur pendant la journée. La structure métallique a été réalisée par une entreprise de Marseille comme en témoigne le médaillon sur la porte. La couverture est en petite vitre de 20cmx40cm disposées comme des tuiles et retenus par des fixations en zinc. Des ouvertures permettent l’aération et la régulation de la température intérieure. Des bacs de culture en maçonnerie courent sur tout le pourtour. Elle est équipée d’un système d’irrigation constitué de conduites alimentées par les bassins de rétention situés en amont dans la propriété. Une circulation avec une rampe en fer forgé est située au sommet du mur. Elle permet le remplacement des vitres ou le déroulage de paillons pour faire de l’ombre en été.
Cette serre permettait essentiellement la préparation des semis au printemps pour planter le vaste potager.
La culture locale
Le Potager est situé plus haut devant la maison. Un jardinier, Monsieur Giraud, était à demeure. le potager semblait être structuré avec des allées, des canaux et un système d’irrigation toujours alimenté par des bassins de rétention situé en amont. Il subsiste les traces d’une cressonnière et d’un bassin.
Un verger essentiellement planté de pommiers, figuiers et pruniers se trouvait dans le prolongement du potager. Il en subsiste les traces. Au-dessus, se trouve une oliveraie et les vestiges d’un vignoble bordé d’amandiers.
Face à la maison s’étend le parc d’agrément planté en terrasses, ses l’allée bordée de tilleuls et de buis, un large escalier qui se prolonge par un chemin qui menait à une pinède avant le traçage de la nouvelle route de Nice.
Si la Flore est riche la Faune ne l’est pas moins. L’ensemble du domaine a été classé refuge LPO en 2018. Il abrite en effet un grand nombre d’oiseaux. Des entomologistes viennent y observer une grande variété de papillons et autres insectes. Le bassin devant le bâti accueille une grand variété de plantes aquatiques (prèles, papyrus, lotus, nénuphar et iris d’eau) il est peuplé de poissons rouge, héberge des grenouilles et attirent de beaux spécimens de libellules. Dans le potager resident crapauds et hérissons.
Sur le plan historique cette propriété est l’illustration d’un art de vivre à la campagne de la bourgeoisie du 19eme siècle. L’agriculture et l’agrément y font bon ménage. Sur le plan naturel, ce domaine à l’entrée de la ville de Digne-les-Bains constitue un réservoir d’espèces végétales et animales.
Arbres et plantes
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